David en balade 2

David en balade 2

Bolivie

 

DIX-HUITIEME ETAPE : LA BOLIVIE

 

Du 08 juin au 09 juillet 2008.

Entrée depuis le nord du Chili. Pause de trois jours à La Paz, perchée à 3.600 m d'altitude, mise à contribution photographique : J'ai sorti le téléobjectif de la boite à naphtaline et suis parti à la chasse aux chapeaux melons. Après La Paz, tour vers les salines du Sud à Uyuni, puis descente dans la zone amazonienne du nord-est pour retrouver un peu de chaleur (et les bestioles qui vont avec). Pour finir, remontée dans l'Altiplano sur les bords du lac Titicaca.

 

 

Manifestation de paysans à La Paz

En dehors du futbol, le sport national bolivien est la contestation sociale, plus ou moins calme. Quant ce ne sont pas les paysans, ce sont les mineurs, ou encore les routiers, qui défilent et/ou bloquent les routes. Les syndicats gaulois d'Air-Trance et de la SNCF, à côté, sont des petits joueurs.

 

 

Pigeons volent sur la Place Murillo à La Paz

Cette place du centre de La Paz regroupe plusieurs institutions nationales. Le bâtiment jaune, ici au fond, n'est autre que le palais présidentiel, ce qui explique la présence de flicaillons en tenue.

 

 

Statue devant le parlement sur la Place Murillo

Le parlement est situé à moins de 20 mètres de la présidence. C'est plus pratique pour les allers-retours d'amendements de projets de lois. Ici, le joli marbre est quelque peu... dé-drapé.

 

 

Garde du palais présidentiel

La belle tenue est pour le folklore ; sorte de Horse-guard local. Les vrais MP's avec les flingues sont camouflés derrière.

 

 

Cireur de pompes sur la Place Murillo

Faut qu'ça brille, et pour 20 centimes d'Euros (la paire).

 

 

Campagnardes sur la Place Murillo

Scène typiquement bolivienne : les mamas-aux-longs-jupons-avec-tresses-et-chapeaux-melons. Y en a partout à La Paz ; y a qu'à zoomer.

 

 

Campagnardes sur la Place Murillo

Plus près ? Ok.  Les visages sont soumis aux rigueurs climatiques de l'Altiplano. Ah non, ici, on n'a pas le culte de la pâleur du visage comme en Asie du sud-est. Surtout que le mini melon très élégant protège assez peu du soleil.

 

 

Campagnarde sur la Place Murillo

A propos d'Asie : voila enfin un couvre-chef et un paletot non made-in-China. Production locale, pas franchement orientée vers l'export. Le melon blanc est-il un modèle d'hiver pour la neige ?

 

 

Mamie sur la Place Murillo

Nous avons conclu nos 40 minutes de papotages avec mon mauvais Espagnol sur un banc public par un joli portrait.

 

 

Gourmandes sur la Place Murillo

Entre deux vendeurs de maïs pour que les petits jouent avec les pigeons, on trouve également des vendeurs de glaces pour les grands. Pas de risque que ça fonde trop vite à la chaleur !

 

 

Gourmande sur la Place Murillo

"Ch'est bonch, cha, la glache, mais cha fait froich aux dentchs... !"

 

 

Jeune campagnarde sur la Place Murillo

Bon, et sans chapeau, ça donne quoi ? La raie nette ?

 

 

Campagnarde à La Paz

Cette élégante dame sort d'une communion à l'église, ce qui explique les confettis verts.

 

 

Campagnarde à La Paz

Question : Est-ce le chapeau (à pompons) qui a rétréci ou la cabeza qui a enflé ?

 

 

Campagnard à La Paz

Comment ça, y en a que pour les femmes ? D'accord, je varie les plaisirs.

 

 

Campagnard à La Paz

Pourquoi l'élégance serait-elle réservée aux dames ?

 

 

Cimetière de trains à Uyuni

Vestiges en vrac des grandes heures de l'exploitation minière en Bolivie (argent et plomb), le long de la voie ferrée descendant de l'Altiplano vers le Chili et le Pacifique.

 

 

Cimetière de trains à Uyuni

Y en a qu'ont de l'humour : "On recherche un mécanicien expérimenté" ! C'est vrai qu'il y a du boulot pour tout retaper.

 

 

Isla de los pescadores dans la Salar de Uyuni

Cette saline naturelle est la plus vaste du monde (12.000 km carrés), mais aussi la plus haute (à 3.600 m), relique d'un ancien lac salé. Un improbable ilot de cailloux peuplé de cactus géants émerge dans sa partie nord. Parfait !

 

 

Isla de los pescadores

Ambiance lunaire sur ce sol salé craquelé, au bord de l'ilot.

 

 

Arbol de piedra dans la Cordillera de Lipez

Ce désert d'altitude est situé au Sud de la saline d'Uyuni.  Sur la photo, y a déjà un coyote. Manque plus que le Bip-Bip du cartoon pour compléter le tableau. On trouve aussi ce genre de facéties grèseuses dans le Djado (massif du nord-est Nigérien), mais ici à 3.600 m d'altitude en hiver, on n'enlève pas la doudoune même au soleil.

 

 

Laguna blanca dans la Cordillera de Lipez

Ca miroite grave sur l'eau gelée à 3.800 m d'altitude. Attention : les parties blanches ne sont pas du sel, non, non ; mais du borax (bore), nettement moins digeste et utilisé notamment en électronique. Certains gisements de la région sont exploités.

 

 

Laguna colorada dans la Cordillera de Lipez

Ce superbe lac d'eau douce fréquenté par des flamants roses doit probablement sa couleur à du micro plancton. J'ai passé la nuit (avec un petit groupe de touristes) dans une baraque-auberge à 4.270 m. Mon record d'altitude nocturne !

 

 

Termas de Polques dans la Cordillera de Lipez

Ces sources d'eaux chaudes, proches de la frontière chilienne, sont à 4.200 m d'altitude. Eau à 30 degrés, air au petit matin à environ 5 degrés. Forcément, ça fume !

 

 

Rencontre du troisième type à Colchani

Fait gaffe, le chien, quand lama fâché, lui toujours cracher !

 

 

Fillette à Colchani

Ce village au bord de la saline d'Uyuni exploite... le sel. D'où l'arrière plan.

 

 

Déchargement de sel à Colchani

On creuse dans la saline en saison sèche, on transporte au village où l'on décharge pour laisser sécher. Une semaine. Puis le sel part à Oruro, la capitale régionale, pour traitement. Le village extrait 30 tonnes par jour. Une bonne part est consommée en cuisine dans le pays même.

 

 

Saline à Colchani

Le sel, il vient de là ! Avec un peu d'eau résiduelle et un soleil de fin de journée non moins résiduel, ça donne de belles couleurs sur cette mer blanche.

 

 

Retour à Colchani

Retour au village, avant la nuit froide, sur le dernier camion de chargement de sel.

 

 

Bras du Rio Beni dans le Parc Madidi

Changement de décor et d'altitude : la forêt amazonienne (toujours en Bolivie), dans la plaine du nord-est près de Rurrenabaque. Altitude : 215 m. Ah ! Je respire mieux, et je peux même virer lainages et polaire !

 

 

Jungle dans le Parc Madidi

Ca parait impénétrable vu de l'extérieur ; ben ça l'est vraiment vu de l'intérieur ! C'est donc la course des arbres vers le ciel pour accéder à la lumière. Ce petit séjour en pirogue et balades forestières m'a rappelé la Malaisie en janvier. Avec ici nettement moins de boue et de moustiques (saison sèche), et des sand-flies voraces à la place des sangsues. Maigre consolation.

 

 

Petit caïman au repos dans le Parc Madidi

Gare ou l'on pose le pied car il n'y a pas que du vulgaire bois mort sur le sol !  Le sujet fait ici environ 1,5 m de long, à vue de nez car je n'ai pas été vérifier de trop près !

 

 

Sunset on the Beni River

Juste le clapotis de la rivière sur la berge, un brin de vent dans les feuillages, pas de moustiques sur les oreilles et des oiseaux bizarres au loin qui font "gloup-gloup". Pas mal, comme remède anti-stress !

 

 

Hameau sur un bras du Rio Beni

Les communautés rurales boliviennes vivent un peu comme les ancêtres, à quelques aménagements près : moteurs pour les pirogues, radios HF sur panneaux solaires, lessives chimiques, fringues industrielles en coton, douches (ici tout à gauche sur le cliché)... Mais pas besoin d'aspirine : la Coca n'est jamais bien loin.

 

 

Grand-mère en train de tisser dans le village Chiman

Le coton local n'est pas pour remplacer la chemise (made in China), mais pour quelques couvres-lits ou autres tissus décoratifs. On a ici la démonstration qu'un orteil rural, ça sert à tout.

 

 

Grand-mère en train de tisser

Les rides sur le visage ont au moins un avantage : ça facilite grandement la mise-au-point photo ! Ne parlant pas le dialecte de la bonne dame, je n'ai pas pu partager avec elle cette profonde pensée.

 

 

Papi dans le village Chiman

Cette communauté vit près de la rivière Beni et du Parc Madidi, à trois heures de pirogues de Rurrenabaque.  Ici, pendant que mamie tisse, papi blague. Et moi j'immortalise.

 

 

Meulage de grains dans le village Chiman

La farine de maïs sera utilisée pour fabriquer la bière locale.

 

 

Fillettes du village Chiman

 

 

Fillette du village Chiman

 

 

Fillette du village Chiman

Les visages de ces enfants timides sont plus graves que d'habitude car je n'ai pas fait de facétie pour briser la glace. Ca change. Mais ils se sont détendus quand je leur ai montré le résultat.

 

 

 

 

 

 



15/07/2008
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