Tanzanie - Kenya
VINGT-DEUXIEME ETAPE : LA TANZANIE
EN TRANSIT : LE KENYA
Du 01 au 14 mars 2009 en Tanzanie. Visite à l'ile de Zanzibar, carrefour entre les mondes Arabes et Africains au large de la capitale Dar-es-Salam. Puis tour dans les parcs animaliers d'Arusha pour un safari-photo en très gros plan.
Du 15 au 20 mars 2009 au Kenya. Comme ce pays ressemble à la Tanzanie, mais en moins bien (plus fréquenté, plus cher, plus dangereux...), je n'ai fait que le traverser du sud au nord. La partie nord, vers l'Ethiopie, est une zone pastorale peu développée, où les rares visiteurs peuvent croiser des autochtones aux tenues particulièrement originales. Voir photos en fin d'article.
Porte dans la vieille ville de Zanzibar (Tanzanie)
L'ile de Zanzibar vaut vraiment le détour, non seulement pour ses magnifiques plages, mais aussi pour son brassage de population entre Arabes et Africains. La vieille ville est moins trépidante que les médinas des pays arabes. Néanmoins, la longue présence sur l'ile des commerçants d'Oman aux siècles passés est encore visible sur les vieux bâtiments, ne serait-ce qu'au niveau des portes sculptées.
Porte dans la vieille ville de Zanzibar
Un autre exemple de vieille porte, deux rues plus loin : il y en a pour tous les goûts.
Fillette dans la vieille ville de Zanzibar
Détail de la porte, avec une petite locataire surprise.
Jeune vendeuse à Zanzibar
Le métissage arabo-africain est bien visible sur ce jeune visage au sourire timide.
Copine de la vendeuse précédente
La copine était plus détendue, alors j'en ai profité.
Place dans la vieille ville de Zanzibar
On ne sait plus très bien si l'on vient sur cette placette pour faire les courses ou bien pour discuter politique avec les copains.
Rue à Zanzibar
Les légumes sont frais. On n'en dira pas autant du crépi sur le mur.
Vieux à Zanzibar
En pleine discussion animée et affligé d'une belle cataracte, le monsieur n'a pas prêté attention à moi.
Vieux à Zanzibar
Encore un visage intéressant à ajouter à la collection.
Babouin (mâle !) au parc animalier du Lac Manyara
Autre lieu, autres types de portraits. Dans le nord de la Tanzanie, près d'Arusha, se trouvent plusieurs parcs animaliers renommés, où l'on peut observer des bestioles de vraiment près, sans jumelle ni doubles-foyers. Encore une occasion d'aérer le téléobjectif.
Babouin au parc Manyara
Alors que je scrutais les arbres, ce babouin se planquait au sol tout près du 4x4.
Gazelle au parc Manyara
Comme il n'y a aucun félin dans le coin, cette gazelle ne stresse pas, même pas au passage des véhicules chargés de touristes.
Girafe au parc Manyara
En fin de saison des pluies dans trois mois, cette cuvette contiendra un peu d'eau. Pour l'instant, fait soif.
Girafe au parc Manyara
Tiens ? Mais qu'est-ce qui dépasse donc du feuillage ?
Eléphant au parc Manyara
Quand la route du parc est encombrée, mieux vaut patienter et ne pas tenter de passer en force.
Eléphant au parc Manyara
Oups ! L'a pas l'air content, le gars, il remue les oreilles et s'approche de la voiture ! Marche arrière, vite !
Eléphanteau au parc Manyara
Le zèle protecteur de papa s'explique : non loin de là, maman et bébé cassaient la croûte.
Eléphant au parc Manyara
Gros plan sur maman, qui est plus efficace que n'importe quelle débroussailleuse.
Vue du cratère du Ngorongoro
Ce ancien cratère volcanique de 20 km de diamètre abrite tout pleins de grosses bestioles. C'est une sorte de grand zoo, sans cages ni barreaux, où tout peut arriver.
Lac du parc Ngorongoro
Le cratère, vu d'en bas, présente quelques points d'eau autour desquels se regroupent flamants et gnous.
Phacochère au parc Ngorongoro
Tous les habitants du cratère ne sont pas forcément très gracieux, mais il faut de tout pour faire un parc !
Lion au parc Ngorongoro
Le roi de la jungle (et du cratère) est en fait un gros paresseux, dont l'activité principale consiste à assurer la reproduction de l'espèce, mais aussi à chasser les rivaux, quitte à tuer préventivement les lionceaux mâles trop vigoureux susceptibles de remettre bientôt en question sa domination.
Lionnes au parc Ngorongoro
Ce sont en fait les femelles adultes qui chassent et nourrissent le groupe.
Lionne au parc Ngorongoro
Bon, celle-là n'a pas l'air partante pour la chasse.
Lionne au parc Ngorongoro
Mais qu'est-ce qui intéresse donc tant celle-ci ?
Herbivores au parc Ngorongoro
A 2 km de là, gnous et zèbres constituent bien malgré eux le garde-manger des félins. Ils restent souvent ensemble pour former des groupes plus compacts et donc moins vulnérables.
Zèbres au parc Ngorongoro
Sympas, ces pyjamas, mais ça rend l'image un peu confuse. On notera que le petit groupe observe en permanence toutes les directions.
Zèbre au parc Ngorongoro
Gros plan sur le museau.
Hippos au parc Ngorongoro
Non, non, ce ne sont pas des pierres que ces oiseaux s'amusent à repeindre en fientes blanches. Mais bien des hippos, qui broutent sur les berges la nuit, et siestent dans l'eau toute la chaude journée.
Flamants au parc Arusha
Un autre parc, en dehors de la ville d'Arusha, abrite une grande colonie de flamants. Roses, en principes, mais là sous l'orage la couleur ne ressort pas vraiment.
Piaf au parc Arusha
Oiseau bizarre pris lors d'une éclaircie. Les longues épines de l'acacia ne le dérangent pas.
Enfant au marché de Makuyuni
La région d'Arusha est peuplée par les fameux éleveurs Massaïs. J'ai profité d'un jour de marché pour en croiser quelques uns, accompagné par ce jeune écolier souriant (aux dents tachées par je ne sais quel aliment local).
Eleveur Massaï à Makuyuni
Scarifications, oreilles trouées, tenue locale... en voilà un qui arrive encore à échapper au banal look occidental standardisé (casquette, T-shirt et Jeans made in China).
Eleveur Massaï à Makuyuni
La mode Massaï vue de dos. Très coloré aussi.
Détail de la tenue Massaï à Makuyuni
Comme certains de leurs collègues Peuls dans d'autres coins du Sahara, les Massaïs utilisent des chaussures fabriquées localement à partir de morceaux de vieux pneus, excellente protection contre les longues et dures épines d'acacias qui jonchent le sol.
Jeunes éleveurs Massaïs à Makuyuni
Quand un vendeur de chèvres rencontre un acheteur de chèvres, le marchandage peut durer longtemps.
Femme Massaï à Makuyuni
Jeune femme Massaï en tenue traditionnelle en train de faire son marché. Coiffure minimaliste.
Femme Massaï (bis) à Makuyuni
Evidemment, les lourds pendentifs n'arrangent pas les oreilles. Mais que ne ferait-on pas pour être belle ?
Etape sur la route de Marsabit (Kenya)
La zone pastorale au nord du Kenya a été complètement oubliée par le progrès : Pas de véritable route, pas de bus, pas d'hôtel, pas d'eau courante ni électricité... et pas non plus de sécurité car des bandits armés sillonnent la région. Les transports s'effectuent donc en camion, avec une escorte militaire dans chaque véhicule. Au centre de la photo, en T-shirt vert et encadré par les militaires, pose le chauffeur du bahut qui m'a accepté pour 24h dans sa cabine. Pendant la deuxième partie du trajet pour rejoindre l'Ethiopie, dans un autre camion, j'aurai moins de chance et voyagerai comme tout le monde à l'arrière juché sur les ballots.
Campagnardes vers Marsabit
Le paysage est sec. Très sec. Seuls les éleveurs de l'ethnie Rendille, plus ou moins nomades, vivent dans cette région désolée.
Jeune femme Rendille vers Marsabit
Les petits hameaux au bord de la piste sont habités par des gens hauts en couleur.
Jeune voyageur vers Marsabit
Comme le camion fait office de bus, il s'arrête à la demande pour embarquer (comme ici) ou débarquer des passagers. On notera les étranges cicatrices rituelles sur l'abdomen du gars : Je n'ai pu savoir s'il s'agissait de simples signes de reconnaissances ethniques ou de traces d'un traitement médical local.
Autre jeune voyageur vers Marsabit
Le copain du gars précédent a des scarifications différentes... et un goût plus prononcé pour l'élégance. J'aime beaucoup la rose en plastique sur le front. Un rien l'habille !
Mamie vers Marsabit
Le trajet en camion pour rejoindre Marsabit est plutôt monotone : toute la journée et une partie de la nuit à moins de 20 km/h de moyenne, sur une mauvaise piste caillouteuse de 260 km, en terrain sec et sans aucun relief. En revanche, chaque halte dans un hameau est l'occasion de rencontrer des personnages plus incroyables les uns que les autres, telle cette gentille mamie ridée à l'ombre d'une boutique.
Jeune femme vers Marsabit
Cette minette collectionneuse de boutons sur sa coiffure était venue chercher du ravitaillement apporté par le camion-bus. Nous avons fait connaissance numériquement.
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