David en balade 2

David en balade 2

Ethiopie - Soudan

VINGT-TROISIEME ETAPE : L'ETHIOPIE

EN TRANSIT : LE SOUDAN

 

Du 21 mars au 11 avril 2009 en Ethiopie. Entrée depuis le Kenya, visite à Djenny et Carlo à Addis ; descente à la vieille ville de Harer et saut de 48h à Djibouti pour visiter la famille Machanesque ; séjour de trois jours sur le site incroyable de Lalibela ; et sortie vers le Soudan. Etonnante Ethiopie, cachée dans de hautes montagnes, qui a su préserver sa culture, sa langue et sa religion originale des influences extérieures.

 

Du 12 au 22 avril 2009 au Soudan. Pays fermé, compliqué, ultra bureaucratique, et écrasé de chaleur à cette saison, le Soudan a juste été traversé en bus pour rejoindre l'Egypte depuis l'Ethiopie. Comme tout baignait dans la poussière et la brume de chaleur, et comme les autorités sourcilleuses exigent un permis spécial pour photographier, je n'ai finalement rien numérisé du tout !

 

 

Enfants au quartier des bouchers à Harer

Scène étrange où la drôlerie (les enfants turbulents) côtoie le sordide (les têtes de bestiaux fraichement décapitées). Entre rire et dégoût.

 

 

Boucher à Harer

Les restes du dromadaire de la photo précédente se trouvent là, en attente de consommateurs. Les mouches sont déjà à l'oeuvre.

 

 

Orage à Harer

Brusque panne de soleil l'après-midi. Je n'ai eu que le temps de me mettre à l'abri dans un café avant que le déluge ne vienne interrompre le marché.

 

 

Obsèques à Lalibela

Lalibela, avec ses 11 églises médiévales creusées dans la roche au XIIème siècle, constitue le lieu saint d'Ethiopie par excellence. En dépit de son isolement dans les montagnes, à 2.600 m d'altitude, on y vient de loin pour prier ou méditer. Ce matin là, on célébrait et enterrait une vieille nonne.

 

 

Prieur à Lalibela

Tout le gratin religieux de la ville était présent aux obsèques, bible (en Amharique) en main.

 

 

Prieur à Lalibela

Barbe et turban vaguement islamiques. L'allure est trompeuse puisqu'il s'agit bien d'une région Orthodoxe (Copte).

 

 

Prêtre à Lalibela

Le Master of Ceremony des obsèques en grande tenue.

 

 

Prêtre à Lalibela

Entre deux prières à la mémoire de la défunte nonne, on n'en oublie pas de discuter avec les fidèles réunis pour l'occasion.

 

 

Prieur à Lalibela

Une allure à la Gandhi pour se prieur solitaire.

 

 

Eglise Saint-Georges à Lalibela

La plus célèbre des 11 églises creusées dans les collines en grès rose tendre de Lalibela. La seule encore photogénique car dépourvue d'un toit métallique destiné à la protection des fragiles édifices. On ne la découvre que lorsqu'on arrive au vraiment bord. Normal : l'objectif de l'époque était précisément de dissimuler ces lieux saints à la vue des envahisseurs.

 

 

Détail de l'Eglise Saint-Georges à Lalibela

Malgré huit siècles d'intempéries, les sculptures sont encore visibles.

 

 

Prieuse dans le couloir d'accès à l'Eglise Saint-Georges

L'isolement et la fraicheur des tunnels sont parfaits pour la méditation.

 

 

Contre-jour devant Saint-Georges

Les jeux de lumières rappellent Petra. Sauf qu'ici, le lieu est bien vivant : on y habite, on y prie et on y meurt comme à l'origine au XIIème siècle.

 

 

Pèlerin près de Saint-Georges

Tout le monde n'a pas besoin de chaussures de randonnée pour parcourir les escaliers et couloirs taillés dans la roche.

 

 

Eglise Saint-Gabriel à Lalibela

Un autre édifice bien planqué dans la colline et protégé par des douves et des ponts amovibles.

 

 

Eglise Medani-Alem à Lalibela

La plus imposante de toutes les églises rupestres de la ville, et aussi la plus fréquentée à n'importe quelle heure de la journée.

 

 

Cérémonie de sortie du Livre-Saint à Lalibela

Chants, grelots et tambours accompagnent le Livre pour une séance de lecture collective.

 

 

Pèlerin à Lalibela

Méditation interrompue par la cérémonie de la photo précédente.

 

 

Lecture collective des évangiles à Lalibela

Pour ne pas déranger, je me suis caché dans un clocheton au dessus du groupe.

 

 

Prieur à Lalibela

A force de rabâcher toute la journée, forcément à la fin ça rentre !

 

 

Prieur à Lalibela

Quelle belle allure ! C'est le résultat de cette enclave culturelle qu'est l'Ethiopie, qui a échappé aux influences de l'Afrique Subsaharienne au sud et du monde Arabe au nord ; et qui a farouchement résisté aux colonisateurs européens.

 

 

 

 

 

 

'éèêëàâïùûôç

 

 



17/04/2009
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