David en balade 2

David en balade 2

Pérou

DIX-NEUVIEME ETAPE : LE PEROU

 

Du 10 juillet au 06 août 2008.

Trentième pays traversé durant cette balade. Entrée depuis le côté bolivien du lac Titicaca. Visite des environs de Cuzco, porte d'accès à l'incontournable Machu-Picchu. En juillet, je ne m'y suis pas vraiment senti seul au milieu de la foule estivale. Mais en compensation, j'ai pu retrouver les filles parisiennes Michèle et Sandrine, pas bizouquées depuis 2000. Après quoi, tour rapide à Aréquipa et Lima, où m'attendait un nouveau passeport avec 30 nouvelles pages vierges ne demandant qu être tamponnées. Un défi que je m'empresse de relever. Pour quitter le Pérou, trajet au nord-ouest vers le bassin amazonien jusqu'à Yurimaguas, dernier village accessible par route, afin de commencer la longue descente du fleuve Amazone en bateau (voir article suivant).

 

 

Vue du lac Titicaca depuis l'ile Amantani

Des ruines Incas, on en trouve partout, y compris sur cette petite ile au Sud du lac Tititruc. Celui-ci, à 3.800 m d'altitude, est le plus haut lac navigable del mundo.

 

 

Fiesta sur la Isla del Sol

Lors d'un retour de balade sur un sentier isolé, rencontre inopinée avec des villageois en pleine festivités. Motif : la quille d'un enfant du village après 12 mois de sévices militaires. Bon, officiellement, l'ile del Sol se trouve du côté bolivien du Titicaca. Mais l'article sur la-dite Bolivie étant déjà bien rempli, ces photos se retrouvent "exportées" à leur insu au Pérou. Je ne pense pas que la communauté Aymara vivant depuis des siècles tout atour du lac (et bien avant l'arrivée des cartographes tatillons) m'en tienne rigueur.

 

 

Vedette de la fiesta sur la Isla del Sol

L'objet du délit : le jeune appelé fraichement libéré de ses obligations militaires, de retour au village. La collecte semble fructueuse.

 

 

Campagnardes sur la Isla del Sol

Concours de nattes et de chapeaux melons. Plutôt que de danser pour la fiesta, on préfère papoter.

 

 

Campesinos sur la Isla del Sol

Côté Hombres, c'est machouillage de coca et descente de bière.

 

 

Bateau à touristes sur le lac Titicaca

Au large de la ville de Puno, un mythique village flottant en roseaux ne subsiste plus que grâce au tourisme. Soyons positif : parlons d'un musée en plein air. Ici, une barque traditionnelle en quête d'occidentaux en mal de balade romantique.

 

 

Bateau local sur le Titicaca

Les natifs du coin préfèrent aujourd'hui les bonnes barques en bois, plus rapides et plus durables que leurs ancêtres en roseaux.

 

 

Eglise Merced à Cuzco

Une des nombreuses églises coloniales du centre historique de Cuzco. En bonnes pierres de taille antisismiques.

 

 

Cathédrale de Cuzco

Photo prise depuis la fenêtre du musée Inca. Comme les clichés sont interdits DANS le musée, et afin de ne pas déclencher de foudres administratives, j'ai dû demander la permission au vigile pour photographier au DEHORS. Celui-ci, ne sachant que répondre, a appelé par talkie-walkie un autre collègue en tenue ; lequel, prudent, s'est empressé de requérir le chef. Après quelques hésitations, ce dernier a finalement donné son accord. Avec trois personnes dubitatives dans mon dos, j'ai eu néanmoins un peu de mal à me concentrer sur ce cliché.

 

 

Sous le soleil de Saqsaywaman

Les pierres derrière l'artiste sont les bases d'une muraille inca, sur les hauteurs de Cuzco. Ces blocs étaient bien trop gros pour que les Conquistadores les déplacent et les réutilisent pour leurs propres constructions. Merci à Sandrine pour la photo sur mesure (au troisième essai, quand même !).

 

 

Fête de la Vierge à Pisac

Chaque année à la mi juillet, ce village de la vallée de l'Inca près de Cuzco se lâche pendant une semaine pour célébrer la Vierge. Ca danse, ça chante et ça picole jour et nuit. Ah les joyeux turlurons, diguedondaine-diguedondon ! Ca prie un peu aussi, quand même, comme ici sur la photo.

 

 

Marché à Pisac

Le dimanche, pas de festivités, car après la messe c'est le marché hebdomadaire. Noter les variétés de maïs en premier plan.

 

 

Campagnarde au marché de Chinchero

Sur un marché voisin, un autre type de couvre-chef typique à ajouter au catalogue de mode.

 

 

Fillettes au marché de Chinchero

Y a aussi des chapeaux en taille enfant. Pour trouver ces-derniers, il suffit de patienter quelques instants derrière le vendeurs de glaces maison.

 

 

Petit campagnard dans le dos de mamaita

Attaché dans le dos à la mode africaine, il ne risque pas s'égarer.

 

 

Terrasses incas à Moray

Il semblerait que ces terrasses en cuvette aient été un site de recherche agronomique inca, en jouant avec les différences de chaleur et d'ensoleillement entre les marches hautes et basses. Mais aujourd'hui, l'herbe est uniformément grillée, quel que soit le niveau.

 

 

Ramassage de patates à Moray

Oui, la terre est bien basse, même à 2.000 m d'altitude.

 

 

Salines de Maras

Production intensive de sel. Un peu comme à Uyuni, mais en pente. De loin, ça ressemble plutôt au souk des teinturiers de Fez.

 

 

Salines de Maras

Travail harassant sous le soleil comme aux siècles passés, sans lunettes polarisées.

 

 

Machu-Picchu

Les fameuses ruines de la cité perdue des incas, site le plus visité d'Amérique du Sud. Surtout en juillet. Je fus dans la horde des premiers visiteurs de la journée, à 6h sur place. Mais point de soleil de bonne heure. Alors j'ai attendu la quasi fermeture du site, à 17h, pour faire la photo classique avec une bonne lumière et sans personne devant. Ca valait vraiment la peine.

 

 

Ruines du quartier résidentiel au Machu-Picchu

N'ayant pas été trouvées, et donc pillées par les Conquistadores, ces solides ruines sont quasiment intactes. A part évidemment les parties en bois (toitures, portes...) aujourd'hui disparues.

 

 

Tondeuses à gazon automatiques au Machu-Picchu

Les lamas ne coûtent rien et travaillent toute la journée. L'herbe est du coup impeccablement taillée ras.

 

 

Site du Machu-Picchu vu depuis le sommet du Wayna-Picchu

Une heure de queue à l'entrée et une autre heure de montée sur des escaliers étroits, pour découvrir tout le site d'en haut au petit matin. Epoustouflant.

 

 

Cathédrale d'Aréquipa

Les jolies pierres blanches sont en tuf, abondant localement, mais friable et très sensible à la pollution.

 

 

Cour du couvent Santa Catalina à Aréquipa

Ce vieux couvent du XVIème siècle est toujours en activité. Mais à présent, une bonne partie du site a été restaurée et est ouverte au public. Dieu merci.

 

 

Ruelles du couvent Santa Catalina

Jeu d'ombres et de couleurs dans les ruelles isolées du couvent.

 

 

 

 

 

 

 

 



17/07/2008
6 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour