Etats-Unis
EN TRANSIT : LES ETATS-UNIS
Du 03 au 16 novembre 2008.
Entrée depuis le Mexique. Séjour à Los-Angeles pour régler quelques problèmes de visas et de bateaux, et pour délirer un peu à Hollywood. Bref aller-retour en avion à Atlanta pour rendre visite à Monia et Rohit (connus respectivement, en Mauritanie en 2002 et en Sierra-Leone en 2004). Tour à San-Francisco en attendant le prochain cargo traversant le Pacifique. Bon, oui, je sais : en principe, ce tour du monde tropical évite scrupuleusement les pays (trop) développés. Mais les options de bateaux partant du Mexique ne m'arrangeaient pas, et puis j'avais du monde à voir. Et puis c'est quand même chouette la Californie.
Obamania contagieuse
Le lendemain de mon arrivée aux Estados-Unidos, j'assistais médusé aux résultats nocturnes des élections présidentielles en direct sur CNN. Y a quelques mois de ça, j'aurais pas parié un Peso sur le gars. Comme quoi, faut jamais désespérer.
Centre ville d'Atlanta
Pour aller voir mes potes trois jours à Atlanta, je m'étais dit dans ma petite tête que j'allais faire comme d'hab' : prendre le bus ou le train. Ha ! Ha ! C'était bien mal connaitre le contexte ! D'abord, les bus, y en a pô sur de telles distances, ou alors faut en changer 15 fois. Ensuite, la madame au guichet du train voulait me faire passer par... Chicago et Washington DC en 72 heures de trajet (aller-simple) ! Suis pas très calé en géographie amerloque, mais ça m'a paru plutôt tordu. Genre : passer par l'Alsace pour faire Bordeaux-Lyon. Du coup, le manque de temps et le prix du billet, trois fois plus cher que l'avion, ont eu raison de mes bonnes résolutions terrestres. Bref, le temps d'enlever les godasses et la ceinture, passer le portique de sécurité de l'aéroport à moitié à poil, se faire confisquer les ciseaux, couteaux, batte de baseball et autre tronçonneuse qui ne me quittent jamais ; et six heures d'avion plus tard, je retrouvais mes amigos atlantois en plein automne européen : 12 degrés à midi et les feuillages orangés. C'est bien beau le royaume de Coca-Cola et de CNN, mais je préfère quand même le soleil de la Côte Ouest.
California dream
Quand je serai grand, j'en aurai une comme ça. Et je vivrai dans un coin où y a des palmiers et du soleil même début novembre !
Aquarium de Long-Beach
Il faisait tellement chaud dehors, dans cette banlieue de Los-Angeles, que je me serais bien trampouiller le croupion dans cette eau claire. Mais finalement, euh... non merci ! Ou alors, plutôt à côté dans le bassin des sardines.
Downtown L.A. West 7th street
Ben... c'est tout comme à la télé. Il ne manque que le braquage de banque.
Bus scolaire dans L.A.
En tout cas, coincés dans les embouteillages de fin d'après-midi, on ne risque pas tourner un remake de "Speed" !
Hollywood sign
Ce vieux panneau publicitaire des années 20, perché en haut des collines semi désertiques de Hollywood, est devenu tellement célèbre qu'il fait maintenant partie intégrante du décor. Il est d'ailleurs protégé par de hautes clôtures et régulièrement entretenu.
Walk of Fame sur Hollywood Boulevard
Toutes les stars du ciné, de la télé et de la musique ont leur étoile en faux granit rose sertie dans le trottoir. Toutes les stars. Même les plus improbables ! On peut éventuellement s'essuyer les semelles sur celles que l'on n'aime pas : Ronald Reagan, Michael Jackson, etc.
Walk of fame
A Hollywood, le spectacle est surtout dans la rue.
Peinture murale près de Hollywood Boulevard
Bienvenue dans la Quatrième Dimension, où les grandes figures du septième art regardent au ciné passer le commun des mortels.
Boutique sur Hollywood Boulevard
Pompes discrètes et de bon goût pour passer totalement inaperçu dans le quartier.
Pretty villa à Beverly-Hills
Une des grandes attractions touristiques du coin, est de promener les gogos en mini bus décapotable dans le quartier des stars : - Devant vous, la villa de Julia Roberts... - Ooooohhh !!
Villa de William Shatner à Beverly-Hills
- Sur votre gauche, la villa où le Captain Kirk de Star-Trek se téléporte... - Aaahhh !!
Villa du patron de MacDo à Beverly-Hills
- Et sur votre droite, le MacPalace. - Geeeeeee !!
Paparazzi à Beverly-Hills
Gare au voyeur. Les vedettes n'ont qu'à bien se planquer ! C'est qu'il faut bien divertir la ménagère.
Rue du centre de Beverly-Hills
Me suis promené par là tout l'après-midi, et j'ai pas croisé une seule Renault !
Rue commerçante de Beverly-Hills
Pas trop le genre de boutique que je fréquente. Il faut arriver en Porshe ou en Hummer pour que le portier vous laisse entrer, et y a même pas les prix en vitrine : les étiquettes sont tellement vulgaiiires !
Studios Warner-Bros à Hollywood
Dans le monde merveilleux du cinéma, tout n'est qu'illusion. Tout ! Même ce célèbre château d'eau historique, qui a été déplacé vers l'entrée des studios pour la promo et qui ne contient plus de flotte depuis au moins trente ans.
Faux New-York aux studios Warner
Un pâté de maisons plus vrai que nature permet de filmer en toute tranquillité et à moindres frais des scènes d'extérieurs new-yorkais à seulement 100 mètres des bureaux. Les structures sont en ciment, mais les façades sont en bois ou en papiers peints synthétiques, permettant ainsi de modifier complètement l'apparence des rues en quelques heures.
Faux Chicago aux studios Warner
Une rue plus loin, on tombe sur un faux hôpital et un faux métro aérien de Chicago. Noter à droite la fausse façade sur de vraies roulettes.
Figurants aux studios Warner
Ces figurants morts-vivants sortent de la cabine de maquillage et attendent patiemment une prochaine prise de la série Ghost-Whisperer.
Musée des studios Warner
Ouh là ! Z'ont pas l'air cool les gardiens !
Jetée de Santa-Monica
C'est quand même relax, la Côte d'Azur américaine : en novembre, et pourtant plein de familles en tongues sur la plage à 18h.
Vue de San-Francisco depuis Coit Tower
La plus fameuse cité californienne, un peu plus au nord que L.A., donc un peu plus frais, mais toujours au bord du Pacifique. Les petites taches blanches dans la baie ne sont rien d'autres que des voiliers de plaisance. Forcément : c'est dimanche.
Prison d'Alcatraz
Deux symboles incontournables pour le prix d'un sur cette photo : Alcatraz et le Golden-Gate.
Cellules à Alcatraz
Après seulement trente ans de fonctionnement, cette prison de haute sécurité a été fermée dans les années 60 en raison de son coût. Retapée, c'est aujourd'hui un musée d'autant plus fréquenté que le lieu a été immortalisé par le cinéma. D'ailleurs, on s'attend presque à voir surgir l'Inspecteur Harry au détour d'un couloir : - Go ahead, make my day !
Cellule à Alcatraz
C'est dans ces charmantes chambrettes individuelles que Capone et les autres oiseaux de la même espèce purgeaient leur peine.
Golden-Gate depuis "le Rocher" d'Alcatraz
La vue sur le Golden-Gate et le grand large était quelque peu obstruée depuis la cour de promenade. Au delà des barbelés, les courants marins et les eaux glaciales de la baie même en été constituaient le meilleur des remparts contre les évasions.
San-Francisco depuis Alcatraz
En dehors de l'enceinte sécurisée, du côté des anciens logements des gardiens, la vue sur la cité est imprenable. Le pont au fond à gauche relie San-Francisco à Oakland.
Centre de San-Francisco
Les styles architecturaux les plus étranges se côtoient, pour le meilleur et pour le rire.
Centre de San-Francisco
A ce carrefour, on a habilement redécoré ce vieil immeuble.
Chinatown à San-Francisco
L'Asie avant l'heure. Ou un échantillon gratuit de ce qui m'attend sous peu de l'autre côté du Pacifique.
Powell Street à San-Francisco
Dans les quartiers à pentes trop raides, les bus de ville passent le relais aux vieux tramway à crémaillère. Mais où est la Mustang de Bullitt ?
Pont du Golden-Gate à San-Francisco
Le "pont de la porte d'or". Ca sonne quand même mieux en Anglais. Le meilleur point de vue est depuis le parc Presidio bordant la baie de San-Francisco. Le cargo visible sous le pont, qui arrive du Pacifique et va traverser la baie jusqu'au terminal à conteneurs d'Oakland, m'offre une facile transition avec l'article suivant.