David en balade 2

David en balade 2

Singapour2 - Océan Indien2

EN TRANSIT : SINGAPOUR 2  ET  L'OCEAN INDIEN 2

 

Du 12 décembre 2008 au 04 janvier 2009 à Singapour et en Malaisie. 

 

Parti de Singapour par mer vers l'ouest en février 2008, m'y revoilà en décembre après avoir navigué dans le Pacifique d'est en ouest. Conclusion : aucun gouffre insondable ne marque la limite du Monde, lequel est donc bien rond. Ouf ! Me voici soulagé, car j'avais quand même un doute ! Bon. La boucle mondiale sans avion est bien bouclée. Mais je ne vais tout de même pas m'arrêter là en si bon chemin, alors que l'hiver polaire sévit en Gaule et que je suis bien (au) chaud pour continuer ?! Sans même parler des annonces cataclysmiques de crise économique universelle dans les médias. C'est pourquoi donc, je me suis accordé un petit bonus de vacances supplémentaires jusqu'à l'été :

 

Du 05 au 22 janvier 2009 sur l'Océan Indien. Après avoir poireauté trois semaines à Singapour et en Malaisie, j'ai fini par attraper une correspondance navale plusieurs fois retardée par manque de fret : un petit porte-conteneurs traversant l'Océan Indien depuis Port-Kelang en Malaisie jusqu'à Durban en Afrique-du-Sud. Une fois de retour sur le continent noir, je pourrai poursuivre mon passe-temps préféré, qui consiste comme chacun sait à collectionner les visas impossibles à obtenir, m'entasser dans des taxis-brousses déglingués et échapper aux prédateurs de tous ordres.

 

 

Statue du temple Sri Veeramakali à Singapour

Il faudrait des heures pour détailler les frontons surchargés et ultra kitsch des temples hindous de Little-India.

 

 

Statues du temple Sri Veeramakali

Divinités majeures ou mineures tentent de trouver leur place sur le fronton du temple. Un seul prophète, c'est tout de même plus simple à gérer, non ?!

 

 

Mamie au temple Sri Veeramakali

Ici, on ne se repoudre pas le nez, mais le front.

 

 

Shopping floral dans Little-India à Singapour

On s'ennuie rarement dans le quartier indien, le coin le moins singapourien de Singapour : outrageusement coloré, incroyablement gai, toujours bruyant, un brin anarchique, avec même quelques papiers gras dans les rues ! Vu sous un autre angle, on peut y trouver une version étrangement aseptisée et ordonnée de l'Inde.

 

 

Statue du temple Sri Krishnan à Singapour

Hanuman, le Dieu de la force à tête de singe, surveille l'entrée de ce petit temple hindou près de Chinatown.

 

 

Prière au temple Sri Krishnan

Ben alors maintenant, si les chinois aussi se mettent à prier dans les temples hindous, on va plus s'y retrouver ! Faut quand même pas tout mélanger, les gars !

 

 

Touriste au temple Sri Krishnan

Tiens ? Je ne suis apparemment pas le seul à numériser en douce l'usine à encens. On peut dire que cette photo est la version électronique du gag de l'arroseur arrosé.

 

 

Commerçant de Little-India à Singapour

Avec tout mon cyber-courrier de fin d'année et la mise à jour très en retard of THE blog, j'ai passé des après-midi entiers dans un petit cyber-café de mon quartier. Euh... je devrais plutôt dire cyber-jasmin, vu que les PC étaient relégués dans le coin d'une épicerie odorante. Enfin bref, j'ai eu largement le temps de sympathiser avec l'aimable gérant (ci-dessus), qui se rappelait même de moi depuis mon premier passage en février. Ca méritait bien une petite photo !

 

 

Faux motard à Little-India

Bollywood, l'industrie indienne du cinéma produit à la chaine près de 1.000 films par an, et marque les esprits. Il y a ainsi dans chaque jeune indien un acteur spontané qui sommeille. Exemple : ce piéton inconnu métamorphosé en motard intrépide à la simple vue de mon objectif.

 

 

Rentrée des bateaux de pêche à Kemaman

Comme mon prochain cargo était régulièrement retardé faute de fret (merci la crise !), je me suis retrouvé avec beaucoup de temps libre mais sans pouvoir trop m'éloigner du port de Kuala-Lumpur. Alors pour passer le temps, je me suis échappé de Singapour pour aller me balader sur la côte est de la péninsule malaise. J'y ai trouvé la mousson, certes, mais point de visages pâles ni touristes asiatiques. Je me suis planqué quelques jours dans un village de pêcheurs, histoire de compléter ma collec' de portraits. Ci-dessus sur la photo, les bateaux de pêche profitent de la marée montante pour rentrer au port de Kemaman, lequel est abrité dans un bras de mangrove pour échapper aux typhons de la Mer de Chine.

 

 

Fin du déchargement des poissons à Kemaman

Le dernier poisson tombe dans la dernière caisse. Le chat a du mal à se tenir.

 

 

Pêcheur à Kemaman

Le matin c'est pêche. L'après-midi, c'est rafistolage des grandes nasses grillagées, que l'on dépose au large avec du lest et un appât, et dans lesquelles viennent s'auto-piéger ces stupides poissons.

 

 

Fillette à Kemaman

Bon, ben, puisqu'il pleut trop dehors, allons faire un tour à l'abri au marché couvert. C'est là que se trouve toute la population, des plus jeunes...

 

 

Mamie au marché de Kemaman

... aux moins jeunes.  Comme on peut le constater, l'est de la Malaisie est assez conservateur, moins moderne et cosmopolite que la côte ouest de la péninsule. Pour les effets de coiffures féminines, c'est raté !

 

 

Papy au marché de Kemaman

Sourcils broussailleux et couvre-chef islamique de rigueur.

 

 

Commerçant à Kemaman

Question visages, le type Malais est assez difficile à définir. Disons à mi chemin entre l'Indonésien pur et dur et le chinois. Celui-ci n'a pas été victime de coups de soleil, mais se trouve simplement sous un grand parasol rouge.

 

 

Vendeuse de fruits à Kemaman

300 centimes de Ringgits le kilo d'oranges locales, soit 60 centimes d'Euros. Vous m'en mettrez deux kilos, svp Mademoiselle.

 

 

Soeurs au marché de Kemaman

Il faut se lever de bonne heure pour trouver des gens plus aimables que les Malais de la côte est. Ici, engager la conversation et tirer des portraits est des plus simples. Dans le cas de ces deux jeunes soeurs, beaucoup plus turbulentes qu'il n'y parait, la difficulté consistait surtout à les faire tenir tranquilles.

 

 

Ma future belle-mère au marché de Kemaman

Lors de mon premier passage au marché, cette doyenne avait fait des pieds, des mains et des grimaces pour ne pas être photographiée. Je n'ai donc pas insisté. Mais le lendemain, quand ô surprise je suis repassé au marché pour donner aux filles des deux photos précédentes des copies A4 couleur des clichés de la veille imprimés dans le cyber-café du coin, la baronne s'est brusquement ravisée et m'a fait un véritable caca nerveux pour que je l'immortalise et imprime itou. Ainsi fut fait, sur son trône entre les pastèques et les oranges.

 

 

Sécurité routière à Kemaman

Au moment de monter sur le scooter de maman, la boudeuse refusait d'enfiler son casque (4 cm de polystyrène recouverts de 3 mm de plastique : pas de doute, c'est made in China !).

 

 

Client potentiel au marché de Kemaman

Avec un système pileux asiatique, c'est-à-dire assez peu fourni, la barbichette a dû prendre des années pour pousser.

 

 

Crêpier à Kamaman

Ah ! Encore un visage intéressant, vrai métissage asiatique. Par contre, les crêpes jaunes fluo et recouvertes d'épices étranges qu'il préparait, m'ont beaucoup moins attiré.

 

 

Les soeurs jumelles Petronas (again) à Kuala-Lumpur

De retour à K.L. je n'ai pas pu résister à l'envie de les reprendre en photo. A comparer avec l'article de janvier 2008.

 

 

Le Conti-Hong-Kong quelque part

Et me revoilà sur mer, traversant l'Océan Indien de Malaisie à l'Afrique-du-Sud.  Des quatre portes-conteneurs pris durant cette folle balade, ce bateau est le plus petit : 177 x 26 mètres, soit la taille moyenne des cargos des années 80, avant le début de la course au gigantisme naval pour répondre aux besoins insatiables de la mondialisation triomphante. Bon, comme on a déjà eu plein de photos de rafiots sur ce blog (y compris tirées d'Internet telle que celle ci-dessus), je vais me limiter à l'essentiel.

 

 

Le Conti-Hong-Kong à quai

Ici lors de l'escale (trop) brève à Colombo, trois jours après le départ nocturne de Port-Kelang.

 

 

Marins de garde à la coupée

Oui, oui, les gars, c'est promis : je ne m'éloigne pas du quai et je fais gaffe aux grues !

 

 

Passerelle du Conti-Hong-Kong

Le Commandant en Second (à droite) vient relever le Premier Lieutenant en fin de quart. Tout est calme, avec un grand beau temps. Sur ce cargo, tout l'équipage était philippin, hormis le Commandant roumain.

 

 

Mécaniciens affairés sur un générateur récalcitrant

Un matin en plein océan, le cargo de 20 ans d'age s'est brusquement retrouvé en black-out : panne totale d'électricité pendant une heure ! Ce qui signifie plus de propulsion, plus de gouvernail, plus de lumière, plus d'interphones, plus de radio, plus de téléphone satellite, plus de radar, plus de GPS, plus de ventilation, plus d'eau aux robinets, plus de pompes à ballast ou à incendie... Bref, plus RIEN ! Le bateau n'était plus qu'un gros tas de métal inerte ballotté par la houle. Il a d'abord fallu une heure aux mécanos armés de lampes torches pour démarrer le générateur de secours (ce groupe électrogène aurait dû en théorie démarrer automatiquement). Une fois la lumière et les moyens de communication rétablis, ça leur a pris une longue journée de travail pour réparer le générateur principal (photo) indispensable à la remise en route du moteur du bateau. Ainsi, le cargo est resté 24 heures à la dérive, au milieu d'une mer fort heureusement calme et loin de tout récif. En cas de tempête, la situation aurait pu devenir vraiment critique car d'énormes vagues auraient pu faire chavirer le bateau ingouvernable et instable. Mais comme tout le monde à bord est resté serein (avec un oeil sur les bulletins météos), du coup moi aussi ! 

 

 

Jour de paye sur le Conti-Hong-Kong

Chaque fin de mois, une partie de la solde de l'équipage est versée à bord en liquide. C'est donc la queue devant la cabine du Commandant.

 

 

Barbecue sur le Conti-Hong-Kong

Un samedi soir en mer moins monotone que la moyenne. Profitant d'un anniversaire à fêter et d'un prochain départ en congés de quelques marins, le Commandant a organisé une petite sauterie à bord. On aperçoit derrière les cuistots les filets entourant un mini-mini terrain de basket.

 

 

Exercice incendie

Le temps de réaction et de préparation est mollement chronométré. En cas de vraie alerte, les gars seraient sûrement autrement plus stressés.

 

 

Fort roulis en mer

Peu après l'ile de La Réunion, où j'ai pu revoir ce cher vieux Zeitouni, une tempête tropicale a chahuté le cargo pendant deux jours. Le roulis a atteint 20 degrés d'inclinaison, soit la moitié de ce que peut tolérer le bateau. Il était impossible de se déplacer sans se cramponner aux mains courantes, et plus rien ne tenait sur les meubles. Pas facile de manger dans ces conditions : une main pour la fourchette, une main pour l'assiette, et rien d'autre sur la table !

 

 

Fort roulis en mer

S'agit pas d'avoir le mal de mer. Ni d'avoir quelque chose à écrire lisiblement.

 

 

Tempête en mer

En voilà une vague qu'elle est grande ! Espérons qu'il n'y ait pas de nouvelle panne de moteur ! N'empêche, je comprends pourquoi je ne pouvais pas aller me promener sur le pont à l'extérieur (Nota Baduel : la photo a été prise de l'intérieur, à travers un hublot).

 

 

Hélitreuillage du pilote du port de Durban

Le trafic maritime est tel à Durban, que les pilotes du port devant accompagner les navires dans leur entrées/sorties n'ont pas de temps à perdre en mer dans des vedettes. Ils sont donc déposés ou récupérés par hélicoptère, c'est plus rapide. Mais pas forcément moins risqué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20/12/2008
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